Exerçant une activité de façon indépendante sans contrôle d’une hiérarchie, la profession libérale est en pleine expansion en France. Comme de nombreux professionnels, les personnes opérant sous ce statut ont parfois besoin d’un véhicule utilitaire pour mener à bien leurs missions. Afin de gagner en productivité et en efficacité, elles ont intérêt à bien choisir leur modèle d’utilitaire.
Véhicule utilitaire pour profession libérale : achat à titre professionnel ou personnel ?
En libéral, un professionnel a besoin de s’équiper d’un véhicule pour se déplacer plus facilement dans le cadre de sa profession. Grâce à cette solution de mobilité, il a la possibilité de réaliser plus ses interventions auprès de son client ou de ses patients. Pour de nombreux métiers, le véhicule utilitaire reste un modèle incontournable en permettant le transport de matériels ainsi que de personnes. L’achat peut se faire à titre personnel ou à titre professionnel. Une acquisition à titre personnel est avantageuse, car en cas de revente du véhicule, aucun impôt quelconque n’est à payer par le professionnel libéral. Les revenus qu’il a tirés de la transaction lui appartiendront personnellement. En revanche, en incluant la voiture dans son patrimoine privé, il est redevable d’un certain nombre de frais qui ne pourront pas faire l’objet d’une déduction sur le bénéfice imposable. Parmi ces dépenses figurent l’assurance auto, les intérêts d’emprunt, les amortissements ou les frais de la carte grise. Les charges liées à l’entretien, l’exploitation et la réparation de la voiture peuvent par contre être déduites du bénéfice imposable.
Si le professionnel libéral décide d’acheter son utilitaire à titre professionnel, toutes les dépenses en lien avec la voiture sont déductibles du bénéfice imposable. Si des frais sont générés par une utilisation non professionnelle de l’utilitaire, leur paiement est à la charge de l’utilisateur. Attention, les revenus tirés de la revente du véhicule deviennent une recette de l’entreprise et sont imposables. Une exonération est néanmoins possible si l’activité libérale remonte à plus de 5 ans.
Le véhicule utilitaire : les critères de choix
Les véhicules utilitaires sont principalement dédiés aux professionnels libéraux qui ont besoin d’assurer le transport de matériels ou de personnes. Grâce à l’arrière qui offre un volume plus ou moins important, il est possible de bénéficier d’un espace de stockage. Par contre, à l’avant, il n’est possible que de transporter deux ou trois personnes. Les géomètres, les moniteurs de sports, les organisateurs de foire et de salons ou les vétérinaires par exemple font partie de ceux qui ont absolument besoin d’un véhicule utilitaire. Les coachs sportifs, les éducateurs sportifs ou les formateurs qui sont amenés à transporter des personnes peuvent de leur côté opter pour un utilitaire de type combi qui a spécialement été conçu pour cette utilisation.
Pour gagner en efficacité, un professionnel libéral doit tenir compte d’une grande diversité de critères avant de choisir son véhicule utilitaire. À commencer par la motorisation. Pour des petits trajets avec des arrêts et redémarrages réguliers, il est préférable de miser pour un moteur à essence ou électrique. En revanche, s’il est question de déplacements dans les campagnes, il vaut mieux miser sur un moteur diesel. Néanmoins, comme les diesels sont voués à disparaître d’ici peu, il est plus sage de ne plus envisager cette motorisation.
Le confort constitue également une priorité. Le professionnel libéral doit porter attention aux équipements et fonctionnalités de son véhicule comme la climatisation, le bruit ambiant, les suspensions, les sièges, etc. En optant pour le modèle le plus confortable possible, il évite la fatigue sur la route qui influence la sécurité de conduite.
La fiabilité s’impose aussi comme un critère de choix. Le véhicule doit être en mesure de transporter son utilisateur dans tous les environnements que ce soit les gros trottoirs des villes ou les routes boueuses des campagnes. En misant sur un véhicule de haute qualité, le professionnel libéral n’aura pas du mal à le revendre sur le marché de l’occasion ni à l’entretenir.
Enfin, il est vivement conseillé de se concentrer sur les options visant à simplifier le quotidien des conducteurs comme la caméra de recul, l’aide au stationnement, le GPS, le régulateur de vitesse, les rétroviseurs rabattables ou encore le Bluetooth.
Le mode de financement d’un véhicule utilitaire pour profession libérale
Maintenant que le professionnel libéral a choisi son véhicule utilitaire, il est grand temps pour lui de réfléchir au mode de financement. D’innombrables solutions s’offrent à lui, à commencer par l’achat classique. Elle représente l’alternative parfaite pour pouvoir exercer tous les droits de propriétaire sur le véhicule. Le financement exige néanmoins une trésorerie importante qui peut être issue de l’épargne du souscripteur, de la revente d’un bien ou même d’un don. Étant donné qu’il exige un investissement conséquent, l’achat au comptant n’est pas possible pour les professionnels libéraux qui n’ont aucun fonds.
À la place, ils peuvent opter pour un crédit-bail ou Location avec Option d’Achat. Ce système de location de voiture professionnelle permet de jouir d’un véhicule neuf sans devoir l’acheter dans l’immédiat. L’utilisateur paie un loyer en échange de la mise à disposition du bien. Son contrat de crédit-bail est associé à une option d’achat qui lui donne l’opportunité de devenir propriétaire de son fourgon en fin de location contre le règlement du prix de la valeur résiduelle.
Une autre solution locative qui s’offre au professionnel libéral est la Location Longue Durée (LLD). Le système fonctionne quasiment de la même manière que le crédit-bail. En revanche, l’utilisateur ne peut pas acheter le véhicule pour en devenir propriétaire, car il n’existe aucune option d’achat. Un des principaux avantages de la LLD est qu’elle comprend un service de maintenance, de dépannage et de garanties dont les coûts sont intégrés directement dans les loyers mensuels.
Bien assurer son fourgon utilitaire
Lors de l’achat d’un fourgon utilitaire, le professionnel libéral ne doit surtout pas négliger la question de l’assurance auto à plus forte raison s’il opte pour des solutions locatives comme le crédit-bail ou la LLD. Au minimum, il doit souscrire à une assurance auto au tiers comprenant une garantie de responsabilité civile. Toutefois, cette solution est insuffisante étant donné que le véhicule est aussi utilisé à titre professionnel. Elle doit alors fournir des garanties plus optimisées couvrant les trajets nécessaires au travail du libéral.