Les offres de financement destinées à l’acquisition d’un véhicule utilitaire se multiplient. Aux côtés du crédit auto traditionnel se développent d’autres formules très prisées des entreprises à l’instar de la Location Longue Durée et de la Location avec Option d’Achat. Entièrement personnalisables, ces solutions autorisent les souscripteurs à choisir la durée de leur contrat pour qu’il s’adapte à leurs besoins ainsi qu’à leurs contraintes.
Les typologies du leasing
Le leasing connaît un succès insolent ces dernières années. Il suffit de s’en référer aux publicités des constructeurs pour en attester. Désormais, ces derniers ne communiquent plus sur le prix d’achat au comptant de leur auto, mais sur le montant des loyers mensuels en LOA ou en LLD. Effectivement, le leasing se décline principalement en deux grandes formules : la Location avec Option d’Achat (LOA) et la Location Longue Durée (LLD).
La LOA est tirée du crédit-bail qui a longtemps été utilisé par les entreprises pour financer des biens d’équipements onéreux. Le but de cette formule est de donner l’opportunité à un consommateur d’acquérir un véhicule sans être obligé de se lancer dans l’achat immédiat. À l’issue de la souscription, un organisme financier s’occupe d’acheter le modèle convoité auprès d’un concessionnaire avant de le mettre en location à son client. Pour bénéficier de la jouissance du bien, ce dernier est tenu de régler un loyer mensuel ou trimestriel. Le paiement est échelonné au cours de la période du bail. Bien que la LOA repose sur un système locatif, le souscripteur ne perd pas la possibilité d’acheter le véhicule en levant l’option d’achat associée à son contrat. Il lui suffit de s’acquitter de la valeur résiduelle pour devenir définitivement propriétaire de son utilitaire. Le locataire est aussi en droit de restituer le véhicule sans l’acheter et bénéficiera d’un remboursement sur le dépôt de garantie préalablement versé.
La LLD fonctionne de manière légèrement différente. Certes, la base reste la même c’est-à-dire qu’en échange du versement d’un loyer mensuel, l’utilisateur bénéficie d’un droit d’usage sur le véhicule choisi. Toutefois, la LLD n’a pas pour vocation de financer un bien qui entrera dans le patrimoine du locataire. En clair, il n’est pas possible d’acheter le véhicule au terme de la location. Par contre, le souscripteur a droit à un panel de services additionnels comme les réparations, l’entretien périodique, l’assistance, le remplacement des pneumatiques ou une voiture relais.
Les particularités d’un leasing sur 36 mois
Une LOA s’étend habituellement sur une durée de 24 à 72 mois contre 12 à 60 mois pour la LLD. Un des points forts du leasing est que le souscripteur a carte blanche pour choisir le délai de son contrat. S’il souhaite garder son utilitaire sur 36 mois ou 3 ans, il est tout à fait en droit de le faire en accord avec son bailleur. D’ailleurs, cette durée correspond à la moyenne sélectionnée par la majorité des locataires en leasing.
Pour choisir le délai du contrat sans se tromper, le loueur et le client analysent ensemble ce paramètre. Si les 36 mois semblent être trop justes, il suffit d’opérer une augmentation de la période de location en négociant auprès du bailleur et moyennant une hausse du coût des mensualités. Cette option n’est octroyée que si les clauses du contrat l’y autorisent exclusivement. Les leasing non modulables accordent rarement une telle prérogative.
Les souscripteurs ont intérêt à ne jamais se tromper sur la durée de leur LOA ou leur LLD, tout simplement parce qu’il est difficile de rompre par anticipation un tel contrat. En effet, si le conducteur opte pour 3 ans alors qu’il n’a finalement besoin de son auto que pendant 2 ans, il devra rembourser le reste des mensualités dues ainsi que des pénalités avant de pouvoir quitter son bail. Comme l’utilitaire ne lui appartient pas, il n’a pas non plus le droit de le revendre pour s’en débarrasser. La seule option qui s’offre à lui consiste à opérer un transfert de leasing dont le but est de trouver un autre locataire intéressé par le véhicule et prêt à reprendre le contrat tel quel.
À qui s’adresse le leasing sur 36 mois ?
La LOA et la LLD de 3 ans sont principalement dédiées aux consommateurs qui ont une capacité d’endettement acceptable. La durée du contrat étant relativement courte, cela signifie que les loyers seront plus ou moins élevés.
Le choix de la durée est aussi lié aux kilométrages annuels réalisés par l’automobiliste. Tous les leasings imposent une limite kilométrique à ne pas dépasser dans l’optique d’atténuer au maximum la décote de la voiture. Ce seuil oscille entre 10 000 à 15 000 km par an. S’il est question d’un bail de 3 ans, souscrire à un forfait kilométrique de 30 000 km devrait suffire. Le respect de ce kilométrage est très important, car en cas de dépassement, des pénalités de 5 à 20 centimes par kilomètres excédentaires sont facturées au terme de la location.
Les offres de leasing sur 3 ans
De plus en plus de constructeurs automobiles ont développé des formules de leasing s’étendant sur une période de 3 ans. C’est notamment le cas chez Peugeot qui propose différents modèles d’utilitaires sous la forme de crédit-bail. Le Partner est par exemple accessible à partir de 150 euros HT par mois après le paiement d’un apport personnel de 3860 euros HT. L’offre est assortie d’un service d’entretien, d’assistance et de garanties valables pendant 36 mois. Les professionnels qui ont besoin d’un plus grand fourgon peuvent miser sur le Peugeot Boxer qui est disponible pour un prix de 280 euros HT par mois après le paiement d’un premier loyer majoré de 5910 euros.
Les marques premium s’intéressent également aux offres de leasing. Mercedes met à disposition de ses clients des contrats de crédit-bail ou de LLD étudiés pour s’adapter à leurs besoins. Le Vito fourgon fait partie des modèles accessibles en LLD de 36 mois avec 105 000 km de limite kilométrique. Le loyer mensuel s’élève à 468 euros HT pour la version « Long » 110 CDI Propulsion munie d’un moteur de 75 kW/102 ch et en finition Pro.
