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Leasing de véhicule utilitaire avec plus de 50 000 km par an

En LOA ou en LLD, les sociétés de location appliquent systématiquement une limite kilométrique annuelle à ne pas dépasser pour ne pas engendrer une trop forte décote. Comme le véhicule sera remis à la vente sur le marché de l’occasion au terme du leasing, il doit pouvoir garder une certaine valeur pour ne pas occasionner des pertes pour le loueur. Le plafond kilométrique appliqué est généralement de 10 000 km par an, mais il est possible d’aller jusqu’à 50 000 km sous conditions.

Le principe de la limite kilométrique dans un leasing

En leasing, un automobiliste a la possibilité de jouir d’un véhicule en contrepartie du paiement de loyers mensuels. Ce principe est valable autant en Location avec Option d’Achat (LOA) qu’en Location Longue Durée (LLD). La différence entre les deux offres repose simplement sur la finalité du contrat. Si en LOA, il est possible de racheter l’auto contre le règlement de la valeur résiduelle, cette option d’achat n’est pas prévue en LLD. Le conducteur est aussi en droit de restituer son véhicule s’il ne désire pas l’acheter.

Lorsque la voiture est rendue au leaseur, ce dernier va le revendre sur le marché de l’occasion en essayant de générer le maximum de plus-values. C’est pourquoi il a mis en place un plafond kilométrique dans les contrats de LOA ou de LLD. Le but est d’éviter un kilométrage trop élevé qui risquerait de nuire à la revendre et provoquer d’importantes pertes financières. On sait que le nombre de kilomètres influence énormément la valeur d’une auto. En moyenne, la limite imposée est de 10 000 km par an, mais elle peut varier en fonction des besoins du conducteur ainsi que des modalités du contrat.

Leasing avec 50 000 km par an : ce qu’il faut savoir

En France, les automobilistes ont parcouru 13 965 km en 2020. Toutefois, il existe des personnes qui vont bien au-delà de cette moyenne. En leasing, un gros rouleur qui n’a pas respecté les conditions de son bail et a dépassé le kilométrage autorisé s’expose à de lourdes pénalités. En effet, la société de location applique un prix de 15 centimes en moyenne par kilomètre excédentaire. La facture est payable au terme de la location, lors de la restitution. Elle peut devenir extrêmement élevée si le conducteur n’a pas fait attention au cours de son leasing. Par exemple, si le dépassement total est de 10 000 km, il est redevable d’un montant de 1500 euros à son loueur si le prix fixé est de 15 centimes.

Compte tenu des conditions sévères imposées par les leaseurs sur le kilométrage, il est à se demander si finalement ces offres locatives s’adaptent aux gros rouleurs notamment ceux réalisant 50 000 km par an. Ils sont assez nombreux à soumettre leur auto à un usage intensif pour des raisons professionnelles et personnelles. Les déplacements pour le travail, les imprévus, les week-ends et les vacances font rapidement grimper la jauge.

En vérité, il est possible d’obtenir un leasing avec un gros kilométrage sous réserve d’être prêt à en payer le prix. En effet, le plafond kilométrique tient un rôle majeur dans la tarification des mensualités. Un contrat avec peu de kilomètres sera plus abordable qu’un autre avec une limite plus élevée. Dans ce cadre, une LOA ou une LLD de 50 000 km par an coûtera extrêmement cher. Un des moyens pour faire réduire le montant des loyers est d’opter pour une location courte. La durée joue effectivement sur le prix du leasing et en misant sur un bail d’un ou deux ans, le locataire peut atténuer le prix de son contrat.

Souscrire à un contrat avec kilométrage illimité pour les gros rouleurs

Le leasing est intéressant pour les personnes qui aiment changer fréquemment de voiture sans devoir s’astreindre aux contraintes de la revente et de la décote. Toutefois, elle n’est pas forcément recommandée à tous les profils d’automobilistes dont les gros rouleurs. Pour ce type d’individus, une des options les plus intéressantes est de miser sur une LOA ou une LLD avec kilométrage illimité. Ces offres existent, mais elles soient très rares et surtout coûteuses. Comme le loueur doit être en mesure de récupérer une valeur de revente ou de nouvelle location, il impose un coût de loyer élevé.

Dans ces conditions, l’intérêt de souscrire à un leasing diminue. C’est pourquoi les gros rouleurs s’orienteront de préférence vers un achat au comptant ou via un crédit auto. L’avantage est qu’ils bénéficient de davantage de latitudes sur l’usage du véhicule. Aucune limite kilométrique n’est fixée, ce qui permet une utilisation plus libre et sans contrainte de l’auto. Par contre, le conducteur devra s’occuper lui-même des démarches liées à la revente lorsqu’il n’aura plus besoin de son véhicule. Comme celui-ci affiche un kilométrage élevé, sa valeur diminue. Les pertes d’argent ne sont donc pas à écarter.